J’ai décidé de remonter sur scène dans un seul-en-scène hypocondriaque aussi essentiel qu’anecdotique.
Motivations
J’avais envie de voyager dans mes souvenirs liés à mon parcours médical. J’évoque mes pathologies et de mon parcours santé depuis que je suis que j’existe. Aussi anecdotique soit-il, je trouvais intéressant de parler de ces moments de doute voire de terreur quand on passe dans les mains des soignants. Faire un parallèle avec le lever de voile sur la situation du secteur de la Santé.
Dans les chroniques, je relate essentiellement de choses que j’ai vécu depuis une quinzaine d’années. Il y a eu un basculement qui m’a laissé entrevoir où était potentiellement ma fin vie. C’est un parcours dans certaines institutions. Voilà, il fallait que je tombe pour réaliser une de mes fins possibles. Et même si la vie ne se terminera pas de cette façon-là, cette expérience m’a apaisé sur l’infinité d’autre scénario probables. Suis-je réellement prêt, je n’en sais rien, mais j’envisage avec plus de calme ce genre de choses.
Le spectacle est témoignage maladroit des maladies plus ou moins contraignantes. Je tente de mettre des mots sur mes douleurs pour enfin me respecter. Dans ces réflexions, je partage aussi mes colères, mes douleurs, mes incompréhensions, mais toujours sur le ton de l’humour. Nous sommes tous passés par un corps médical. Le premier visage que nous ayons vu est certainement le visage d’une infirmière.
Dois-je attendre une maladie fatale pour prendre conscience de la chance de respirer encore. Devons-nous attendre pour se réjouir de nos expériences de chaque instant ?
J’éprouve cependant un sentiment d’illégitimité. C’est un point crucial dans le rapport que je vais entretenir avec le public. Dans mon for intérieur, je ne peux que ressasser le fait que des gens subissent des pathologies plus sérieuses que la mienne.
Mais après tout, tout est relatif, n’est pas ? Nous souffrons tous de façon identique face à des notions différemment et objectivement plus ou moins essentielles au bon déroulement de la vie.
Tout ça amène une réflexion autour de la notion de courage. Personne n’a le droit de juger de la douleur de l’autre. On constate aujourd’hui qu’il existe des maladies qu’on connaît très peu en définitive. On en a considéré certaines comme faisant partie de l’imaginaire ou de l’inconstance psychologique pendant très longtemps. J’essaie de désamorcer ce sentiment de culpabilité. La culpabilité nous conditionne depuis notre tendre enfance. On jongle avec des notions comme l’humilité, l’égocentrisme, la responsabilité ou la dignité. Nous devons accepter que nous entretenons des rapports singuliers avec ces concepts qui définissent les limites de la « morale ».
Alors pourquoi maintenant ? Le Covid a provoqué différents moments de sidération qu’il est important de souligner. Il y a eu cet éveil, ce lever de voile sur la précarité des artistes et sur la situation des soignants. Nous avons tous tapé sur des casseroles à nos fenêtres. Nous avons tous pensé aux enseignants qui ont dû repenser leurs cours et s’adapter aux normes floues de confinement.
Je m’affirme en patient lambda face aux images de la « santé en lutte ». Ce combat des soignants pour que le secteur médical puisse avoir plus de moyens. Éviter de tomber dans une commercialisation à outrance dans le secteur de la santé. N’oublions pas que la maladie est une valeur sure de l’économie au même titre que la mort ou la naissance.
C’est effrayant d’observer le nombre hallucinant de réponses aux problèmes systémiques du néolibéralisme. L’économie reste la valeur suprême. Elle définit le manque de rentabilité et monétise tout et surtout l’essentiel. Elle s’attaque même à la sécurité sociale, qui a pris tellement de temps et de vies pour être mise en place. Pour ma part, la défense de la sécurité sociale est une valeur démocratique fondamentale qui préserve les droits des uns et des autres face à la vie, la guérison voire la mort. C’est un monde qui s’effondre pour préserver l’intérêt de la spéculation On spécule sur tout, la vie et la mort. Nous devrions tous avoir conscience, mais la société n’aime pas trop qu’on rappelle où sont les vraies limites de cette vie.
Il y a un lien évident entre la culture et la santé.
Comme une passerelle entre les soins physiques et psychologiques. Que l’art peut s’imposer là où le patient doute encore de l’utilité de s’intéresser à sa santé psychologique.
Pourquoi je fais ce spectacle. ? Il est fondamental de faire le lien entre l’humain et ces domaines dits « non essentiels ». On reproche le délabrement économique pour instaurer une révision commerciale. On parle de culture de santé ou d’enseignement. Au milieu de ce désastre politico-économique le bon sens n’a plus sa place.
Mise en scène
Un élément de mobilier médical, une chaise roulante et un rideau d’hôpital laissent l’imaginaire agir : Un personnage en tenue de ville et besace, s’interrogera dans un récit personnel. Une histoire composée d’anecdotes et de pensées coincées entre Asclépios, Hugh Laurie et la cressonnette du resto du centre de revalidation. Son monologue sera rythmé par des bruits de manifestations de Santé en Lutte et des couloirs de la clinique. Les minutes d’attente passent et l’angoisse grandit avec la volubilité du protagoniste. À la fin, un soignant lui annonce qu’il n’y a « Rien de sérieux. »
Sifiane El Asad, né à Bruxelles en 1970, d’un père palestinien et d’une mère belge, Sifiane obtient en 1996, un 1er prix en Art de la Parole au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il jouera dans “Faust” dirigé par D. Scahaise; “Carmen” de Biset dirigé par A. Voisin ; “Le Voyage de Pinocchio” de Collodi dirigé par Th. Janssen ; “L’Écume des Jours” de B. Vian; “Rendez-vous Contes !” dirigé par M. Lejuste; “Traversée nocturne avec William Shakespeare” dirigé par D. Serron au T. N.B ; “l’Année du Bac” de J-A. Lacour ; « Le Lieutenant d’Inishmore » dirigé par D. Golby au Théâtre de Poche ; « Tristan und Isolde » de R. Wagner au Théâtre de la Monnaie. Sifiane commencera par mettre en scène : « Rec » en danse théâtre ; « Here Now » et « Architexture » en danse contemporaine (2007) ; « Addolorata » de M. Micone (2001) ; « The Breakfast Club » de J. Hughes (2001), « Croisades » de M. Azama (2000) ; « Rendez-vous Contes du Troisième Type » (1999) ; « Roberto Zucco » de B-M. Koltès (1999). Agitateur de conscience, en 2008 il crée le « Fantastique Collectif » avec lequel il monte « Je lis », adaptation de « l’Analphabète » d’A. Kristof (2008) ; « Dagon & Other Macabre Tales » de H-Ph. Lovecraft (2008) ; « Aspartame » d’É. Durnez (2009); « Je t’embrasse » adapté des « Lettres Sans Frontières » de R. Job (2012) ; « Tu n’as rien vu à Fukushima » de D. de Roulet (2017). Touché par les différents maux de nos sociétés, il aime entrer sans complaisance dans l’intimité sociale des personnages.
« La femme de l’ombre » est née de la proposition d’un metteur en scène de transposer mon livre « Les Hommes de l’ombre » au théâtre. Ce livre raconte et met en lumière les techniciens de spectacle : reportage réalisé entre 1997 et 2017. Il résume l’histoire de ce reportage en présentant tous les métiers techniques qui œuvrent au bon déroulement d’un spectacle.
Cette pièce de théâtre permettrait au public de prendre réellement conscience de la vie d’un artiste et la collaboration entre artistes et techniciens.
« Papiers ! » (titre provisoire), un projet d’écriture en lien avec le parcours des migrants.
Je tenais à parler de ce parcours bureaucratique horrible et absurde des migrants. La démarche peut paraître utopiste, mais elle peut générer de belles critiques sociétales. Une auto-critique ? Peut-être. Il est temps, non ? J’ai décidé de créer un spectacle à deux personnages afin de préserver une structure scénique légère à destination du tout public et des migrants eux-mêmes. Réunir ces deux publics est une contrainte d’écriture qui m’oblige à considérer le manque de compréhension morale et linguistique. Synopsis: Camille ou « Cam », Garde-frontières et Seydou ou « Sey », sans-papier, se confrontent dans un numéro légèrement clownesque dans des langages différents et sous-titrés à la manière des vieux films muets. Cam empêche Sey de passer un mur frontalier fait d’un empilement de valises. Après quelques péripéties, ils vont devoir apprendre à communiquer. Ils finiront par trouver une parade systémique afin de résoudre cette aventure de façon heureuse. Le public sera lui aussi considéré tel des migrants en attente d’un laissé-passé improbable. Il y a donc un aspect déambulatoire avant et après le spectacle. La pièce alterne des scènes comiques, émouvantes et oniriques. Impliquer le public à la situation de crise des personnages, entraîne une auto-critique jubilatoire.
Ce projet d’écriture fait partie d’un projet bien plus vaste et ambitieux d’une tournée d’abord en Belgique et plus tard en Europe dans différentes associations partenaires. Ce projet, le Parcours « Everanst », préconise une tournée imbriquant, une exposition multimédia scénographiée, un table-ronde et une pièce de théâtre. « Everanst » est issu d’une réflexion de longue halène avec la Coordination des Sans-Papiers et des plate-formes de sans-papiers. D’abord pour une présentation en Belgique afin de convaincre les instances de l’utilité de lancer le débat dans d’autres pays. Je suis heureux que le secteur culturel sensibilise à l’inclusion face à la mise en place d’une Europe Forteresse.
Afin de rendre le projet viable, je dois fournir un texte martyr que je confronterai aux sans-papiers. Il me serait donc très utile de tenir mes engagements en ayant des moyens économiques et une logistique professionnelle. Je tiendrai deux résidences d’écriture dont une qui réunira différents témoignages de l’administration des migrants.
La pièce alterne des scènes hilarantes, émouvantes et oniriques. Il s’agit d’un projet théâtral lié au parcours des migrants, des sans-papiers.
Cam, la douanière empêche Sey le migrant de passer la frontière. C’est son rôle. C’est aussi simple que ça. Seulement, ce qui est simple n’est pas forcément facile. La fin de cette tendre histoire, c’est un laisser-passer vers la liberté.
Tout est imbriqué. Un mur composé d’un amas de valises. Chaque valise, correspond à un univers particulier lié à notre mode vie. La valise peut être vitale (ex. des boîtes de conserve) ou bureaucratique (ex. armoire à dossiers) ou encore culturelle (ex. un tourne-disque). Les valises mises en avant, seront celles qui jalonnent le parcours des migrants. Un étrange pan de mur, un genre de ruine résistant à toutes les libertés. Entre un gros mur de briques et un mémorial aux migrants disparus, il nous rappelle étrangement ces rangements de bagages des victimes de la Shoah. Un sinitre mélange de management bureaucratique et de menace psychologique.
Papers ! (EN)
@page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm } p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; background: transparent } a:link { color: #000080; so-language: zxx; text-decoration: underline } a:visited { color: #800000; so-language: zxx; text-decoration: underline }
The play alternates between hilarious, moving and dreamlike scenes. This is a theatrical project linked to the journey of migrants and undocumented migrants.
Cam, the customs officer prevents Sey the migrant from crossing the border. This is its role. It's that simple. However, what is simple is not necessarily easy. The end of this tender story is a pass to freedom.
Everything is nested. A wall made up of a pile of suitcases. Each suitcase corresponds to a particular universe linked to our way of life. The suitcase can be vital (eg tin cans) or bureaucratic (eg file cabinet) or even cultural (eg a record player). The suitcases put forward will be those that mark out the migrants' journey. A strange section of wall, a kind of ruin resistant to all freedoms. Between a big brick wall and a memorial to the missing migrants, it strangely reminds us of the luggage storage of the victims of the Shoah. A sinister mixture of bureaucratic management and psychological threat.
Collaboration avec l’asbl culturelle Faucon Rouge ce projet est soutenu par « Un Futur pour la Culture » 2020/2021
Le Centre Culturel « la Maison de la CréationBockstael » nous a accueilli du 7 au 11 décembre 2020, pour une résidence de recherche. Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl
Travail de recherche dramatique collective.
Avec Gaëtan Wenders, Florence Hebbelynck et Sifiane El Asad
assisté par Maeva Lambert et François Kervyn
Extrait:
Ulysse – Bonjour, Barbara !
Barbara – Bonjour, Ulysse !
Ulysse et Barbara s’installe à table, face-à-face. Barbara coté jardin et Ulysse vers le centre. Sur la table, deux mugs et un journal plié. Barbara commence à lire le journal sans date ou référence précises. Certains articles n’existent même pas à la Une. Ulysse prend le mug.
Ulysse – Tu sais, quoi ?
Barbara – Non.
Ulysse – J’ai fait un rêve étrange, cette nuit.
Barbara – Ah, bon ?
Ulysse – Oui. Tu veux que je te le raconte ?
Barbara – (sans quitter le journal des yeux) Avec joie, je t’en prie.
Ulysse – Bien. Alors, je me trouvais avec toi sur un sommet. On dansait dans un décor étoilée.
Barbara – On dansait ?
Ulysse – Oui, une sorte de chorégraphie. Une sorte d’art martial, au ralenti.
Barbara – Du taï-chi Chuan.
Ulysse – Du quoi ?
Barbara – Du taï-chi Chuan, c’est une sorte de danse codée au ralenti. C’est très relaxant. Tu devrais en faire.
Ulysse – Ah, bon ? Tu trouves que je suis stressé ?
Barbara – Je ne me permettrait pas.
Ulysse – Oui, mais tu penses que je devrais éviter de réfléchir.
Barbara – Si tu veux. Moi, réfléchir, ça me donne mal au crâne. Et lendemain, je ne suis plus bonne à rien.
Ulysse – Tu as raison. Tu as toujours raison.
Barbara – Je n’irais pas jusque là, mais oui.
Ulysse – Tu étais dans mon rêve. (temps) Tu me parlais.
Barbara – Peut-être. Sans doute . Je ne sais pas. Je ne me rappelle jamais de mes rêves.
Ulysse – Oui, j’ai remarqué, ça.
Dramaturgie expérimentale:
On explore le spleen de la cinquantaine, de l’embourgeoisement et l’infinité des réalités. « Nous sommes des miroirs de nous-mêmes ». Nous entamons le travail d’écriture grâce à des improvisations. Il en ressort des lignes directrices. À l’instar des avatars des Sims ou de leurs reflets dans leurs miroirs, les personnages soit sclérosés soit désinhibés. Nico lui oublie le 4éme mur pendant et évoque l’impression de surplomb, la théorie des cordes, la plongée dans les abysses. Sommes-nous dans une cohabitation anecdotique ou dans la plus grande des révélations? Ce texte a quelque chose de Pirandello. Synopsis : Ulysse, Barbara et Nico habitent le même appartement. Quotidiennement, Ulysse et Barbara papotent à la table de la cuisine-salon. C’est là aussi qu’ils répètent une danse de salon. Le soir, dans leurs chambres respectives, ils s’évadent à travers leurs peurs et leurs phantasmes. Il ne croisent jamais Nico qui apparaît quand les deux amis sont couchés. Un jour, une tarte trône au centre de l’espace. A qui appartient-elle ? Est-elle la promesse d’une célébration à venir ? Vont-ils se la partager de façon égalitaire ? Cette tarte va mettre en jeu, jusqu’à l’absurde, toute la symbolique de la fameuse ‘part du gâteau’.
Nos propositions de jeu ne seront pas que dialoguées. A côté de la tarte ‘la Pie’, il y aura ‘le Tango’, la danse des corps… Le tango comme une perpétuelle recherche d’équilibre dans un monde en pleine mutation et explosion des codes et des rapports. Apparaîtra évidemment en filigrane, les contradictions de nos trois personnages. L’un vivant comme si de rien n’était, les deux autres étant contraints d’explorer vaille que vaille leurs mondes intérieurs. Sous des apparences réalistes, notre spectacle se veut un questionnement existentiel tournant résolument le dos à un traitement documentaire. Nous avions commencé ce travail de recherche dés juin 2020. Nous nous donnions un an pour conclure à une première mouture de texte. Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl (valeurs éthiques) qui s’investiront dans les activités menant à amener des publics divers à s’impliquer dans des actions créatives auprès des artistes. Il y aura un vrai travail de médiation. Nous utiliserons la technique d’éducation populaire, « Les Porteurs de Paroles » que nous maîtrisons, afin d’intéresser le tout public aux questions qui nous taraudent.
Issun Bôshi : l'histoire d'un garçon grand comme un pouce qui décide de partir seul à la capitale pour se mettre au service du plus sage des conseillers de l'Empereur.
Yamamba : une histoire tournant autour de la figure de Yamamba, la sorcière de la montagne, qui cherche à piéger pour le manger un jeune garçon.
Si tu ne te reconnais pas dans ces images et que veux être dans un clip d’anniversaire du Collectif, n’hésite pas à nous envoyer l’un ou l’autre photo souvenir en lien avec nos activités et nous créerons un nouveau hommage rien pour ceux qui veulent en être ! (offre valable avant le 31 juin 2018).
passionné par les nouvelles technologies ainsi que les nouveaux médias en ligne. Il a rassemblé sur un portail toutes mes réalisations et mes curiosités www.pastek.be. Son passé est plutôt artistique, il a étudié l’infographie durant mes secondaires pour ensuite se rediriger vers le graphisme publicitaire. Par la suite, il est rapidement retourné à mes amours que sont le web, les applications, et la communication. Il tend à aborder l’énorme secteur du marketing digital, combinant les deux facettes que sont la création ainsi que la monétisation. Comme le reste du Fantastique Collectif, il est très curieux de la culture nippone.
D’ailleurs, il est certain que la curiosité est son plus grand trait de caractère.
« Diplômé de l’ISFSC en Écriture Multimédia. Je suis passionné des supports en ligne. En effet, jongler avec les différents médias et les outils modernes ont toujours été au centre de mes occupations. Du web au print, du marketing à la communication, j’apprends tous les jours. Je suis toujours à la recherche de nouveau projet, de nouveau concept, je dévore les sites internet et les livres pour parfaire jour après jour mes compétences. Je suis ouvert à toutes propositions ! »
Premier Prix d’art dramatique au Conservatoire Royal de Mons.
Il est un des fondateurs du « Fantastique Collectif ». Il est à la genèse de différents projets ayant eu lieu ou encore à créer. Il suit des cours d’escrime avec Jacques Capelle. Il a participé aux ateliers « jeux devant caméra » avec G. Friedman, P-P. Renders et Y. Hanchard. Il a fait des stages ‘Corps et Texte, à armes égales’ avec A. van K. et D. Caffonette. Il travaille sur des stages artistiques pour enfants depuis près de 10 ans. Il a joué dans :
« Le Café des Jules » de J. Nollot mis en scène par Claude Frisoni au T.O.L.,
« Croisades » de M. Azama mis en scène par Sifiane au Collège Saint-Michel
« Baby-Meurtre » de F. Dard mis en scène par Fabienne Zimmer au T.O.L.,
« Israël – Palestine » mis en scène par Barbara Bua (Le manège) à la Maison Folie – Arbalétriers
« Judas » comédie musicale mis en scène par Jessy-K (Studio jam) au Cirque Royal
« Le Minotaure » de Marcel Aymé mis en scène par Eva Paulin au T.O.L.,
« L’Heure du Lynx » de Per Olov Enquist mis en scène par Philippe Noesen au Théâtre des Casemates. Il termine actuellement un master au Centre d’Étude Théâtrale de Louvain-la-Neuve.
Akouélé et Akouété sont des faux jumeaux. Peu de temps après leur naissance, Akouété, le garçon, décède mais, là-bas, dans ce petit village d’Afrique, les grandes personnes racontent qu’il est allé dans la forêt chercher du bois et donc on l’attend. Akouélé, sa soeur, surtout l’attend, depuis des années maintenant, et voilà pourquoi elle ne va pas bien. D’autres disent qu’elle est folle… Sous la forme d’une âme qui erre, Akouété, le frère revient livrer à qui peut entendre la voix des fantômes les origines du mal de sa sœur.
Qu’en est-il des vérités que l’on doit aux enfants ? Jusqu’où peut nous mener notre volonté de protéger les enfants parfois malgré eux ? Ni morbide, ni moralisatrice, la pièce aborde humour et tendresse les thématiques du secret, du besoin de vérité des enfants et de la perte d’un être cher.
L’Équipe
Rodrigue Norman, auteur et metteur en scène
Metteur en scène et dramaturge né en 1980, Rodrigue Norman est originaire du Togo où il s’est très tôt fait connaître par ses pièces créées au sein de sa compagnie « les 3C » et diffusées à travers l’Afrique, la France, l’Angleterre et la république tchèque.
Dramaturge, il a été lauréat de plusieurs bourses (Beaumarchais en 2005, Wallonie Bruxelles Théâtre en 2006, et SACD France en 2010) et publié Trans’aheliennes(Lansman, 2004), Tobbie, frères et sœurs ont la douleur (Lansman, 2005) Chronique des annéesdu partir (Découvertes du Burkina, 2008).
Metteur en scène, il a créé plusieurs de ses pièces et celles d’autres auteurs. La plus marquante reste Ndo Kela ou l’initiation avortée de Koulsy Lamko co-produite par la Comédie Française et présentée en 2005 au Théâtre du Vieux-Colombier à Paris.
En 2006, après un séjour de cinq années en Belgique et à la suite d’une réflexion née de sa pratique théâtrale en Afrique et son passage à l’INSAS (section mise en scène), il part créer au Togo son école de théâtre (Ecole du Studio Théâtre d’art de Lomé) où plusieurs professionnels du théâtre du monde entier et amateurs de théâtre togolais se sont croisés et échangés leurs pratiques et expériences durant trois années.
William Kappoy, l’interprète
Après une formation à l’école d’acteur de Parallax où il a abordé des auteurs comme Shakespeare,Tennessee Williams, Eugene O’Neill, Arthur Miller, Woody Allen, William Kappoy a surtout travaillé comme acteur au Cinéma. C’est en juillet 2011 que remonte sa rencontre avec Rodrigue Norman au travers d’un atelier que ce dernier a dirigé au Théâtre de Poche à Bruxelles.
Cette 3 ème édition « Saint-Josse, de la place pour tout le monde », mis en place par la commune de Saint-Josse en collaboration avec le nord / consultatives zuidraad, propose des activités gratuites du 7 au 11 octobre 2015 ! Une tente est placée sur la place Saint-Josse pour accueillir une partie du tissu associatif de la commune. On y est au côté de Mwaadi Mdi asbl, le samedi 10 octobre 2015, pour faire la présentation de pas moins de 16 différentes associations participantes. Entres autres: