Dans l’Italie des années 90, une étudiante africaine est victime d’un viol collectif. Lardée de coups de couteaux, laissée pour morte, elle survit par miracle. Ce n’est qu’après de longues recherches que sa famille la retrouve, amnésique, dans un institut psychiatrique…
Distribution: Auteur : Pascal Vrebos Adaptateur : Gérard Adam Mise en scène: Imhotep Tshilombo comédienne: Yves-Marina Gnahoua Danseur: Ousman Gansore Musicienne: Claire Goldfarb Chorégraphe: Zam Ebale Éclairagiste : Benoit Theron Régisseuse : Julie Debaene Aide à la production: Sifiane El Asad
« Nous n’avons pas osé abordé cette thématique de nous mêmes, il y a quelques années. Et, puis, Tshilombo nous a parlé du projet sur lequel il travaillait. Nous avons assez vite décidé de nous associer dans une démarche collaborative. La démarche artistique et éthique de cette œuvre convient très bien à nos idéaux. Idéal d’une société plus juste, moins sujette aux excès de violence. Sur scène, il est probablement très difficile d’ « interpréter » ne fut-ce que l’idée du viol. L’émotion prend inévitablement le dessus sur la logique. Et pourtant, c’est le jeu qui cache la souffrance. Qui cache les séquelles, qui cache du pathos. Pourtant, la gêne persiste. Le public lui est retourné. Il s’agit toujours, d’une partie de cache-cache émotionnelle entre la gêne de l’audience et la douleur du personnage. Les mots sont lourds, toujours. La musique sauve. La danse libère. Ce qui m’a ému , c’est la volonté de toute une équipe de faire passer le « message » coûte que coûte. Comme si c’était fondamental. Le but n’est certainement pas de soulager ou de confondre les consciences, mais plutôt d’éduquer aux conséquences de certains instincts les plus violents. Peut-être qu’un peu d’anticipation deviendra une échappatoire. S’agit-il de théâtre action ? Cela n’en a pas la forme, mais le résultat est identique. C’est un théâtre humanitaire, c’est un théâtre nécessaire. Nous en tout cas, on soutien le projet et cette équipe motivée et sincère. » (Sifiane El Asad)
Partenaire: Fantastique Collectif
Pour en savoir plus sur l’auteur, n’hésitez pas à écouter cette Rencontre radiophonique entre Pascal Vrebos et Edmond Morrel
"Quelle aurait été ma vie si je n'avais pas quitté mon pays? Plus dure, plus pauvre, je pense, mais aussi moins solitaire, moins déchirée, heureuse peut-être.
Ce dont je suis sûre, c'est que j'aurais écrit, n'importe où, dans n'importe quelle langue"
Si tu ne te reconnais pas dans ces images et que veux être dans un clip d’anniversaire du Collectif, n’hésite pas à nous envoyer l’un ou l’autre photo souvenir en lien avec nos activités et nous créerons un nouveau hommage rien pour ceux qui veulent en être ! (offre valable avant le 31 juin 2018).
1975. Propriétaire d’un donut-shop aussi accueillant que sa propre maison, Edna Howard, élue Citoyenne de l’Année, reçoit des mains du maire une plaque commémorative qui récompense son infatigable engagement auprès des enfants maltraités.
Avec un humour généreux, Edna fait le récit d’une vie chaotique où s’entrechoquent les rêves d’enfance et la violence d’un père, le fantasme d’un amour qui la sauverait et la brutalité d’un prince tout sauf charmant.
L’histoire
1975. Edna Howard, élue Citoyenne de l’Année, reçoit des mains du maire une plaque commémorative qui récompense son infatigable engagement auprès des enfants maltraités. De sa naissance où elle fut déclarée mort-née, à ce jour où elle est célébrée, Edna emprunte à nouveau le chemin qui l’amenée jusqu’à devenir une figure mythique de la ville de Hayward, propriétaire d’un donut-shop aussi accueillant que sa propre maison, elle qui petite fille, respirait leur odeur chaude et sucrée sur le seuil des boulangeries pour se consoler de n’être pas aimée.
Avec un humour généreux, et sans complaisance, Edna fait le récit d’une vie chaotique où s’entrechoquent les rêves d’enfance et la violence d’un père, le fantasme d’un amour qui la sauverait et la brutalité d’un prince tout sauf charmant, le bonheur immense d’être mère et l’instinct de survie qui lui donnera le courage de divorcer à une époque où les femmes ne savent pas encore exister sans leur mari. A travers sa propre histoire, Edna tisse en creux l’histoire d’une famille dysfonctionnelle écrasée par le secret, et d’une réconciliation rendue possible grâce à la parole libérée et au pardon.
Interprétation: Natasha Mashkevich
Texte et mise en scène: Jordan Beswick
Traduction française: Tatiana Gousseff
Assistante mise en scène: Chloé Hollings-Plot
Régie : Éric Mujana MBUYAMBA
Chargée de diffusion : Valérie Leclercq
Délégué de production : Sifiane El Asad
Graphisme : Ariane Gielen
Réalisation audio et vidéo: Léonard Merri
Voix Off : Éric Caravaca
Silhouettes : Lucas Chol, Ada Cremers, Paul Cremers
Figurants : Chase Adams, Norman Cyles, Michael Feithhorn, Dylan Frazier, Isabella Frazier, George Gage, Miranda Garner, Asia Giles, Christian Graham, Will Hapeman, Mason Hayworth, Theron Lee Hicks, Sarah Hilburn, Hannah Huntley, Christian Kurpinski, Adam Lamb, Faith Littlejohn, Bridget Lucas, Jacob Luck, Brianna Mattox, Haley Motsinger, Stephanie Orta, Samantha Pierce, Caleb Spainhour, Shelby Spainhour, Evan Spencer, Elizabeth Stroup, Leah Webster, Aaron Whitaker.
Perruque : Philippe Arque
Décor : Alain Barrès
Production : Sokol.M Production & Fantastique Collectif
Avec le soutien de :
Le Ligueur en a parlé
Art27
La Rétine de Plateau
Hair Club
Conseil des femmes
Bxl Laïque / Festival des Libertés
Motivations du partenariat avec le Fantastique Collectif
» … la violence, en s’épanouissant, produit un épi de malheur, qui ne fournit qu’une moisson de larmes « . Eschyle
« Je suis convaincu qu’il n’y pas de fatalité ou d’hérédité à la violence et l’infortune. Il y a souvent moyen d’éviter le pire en se réappropriant les anciennes leçons des actes manqués. Je ne suis pas convaincu que nous ayons un « destin », ce qui fait de moi non pas un défaitiste devant un bonheur certain, mais plutôt un enthousiaste d’un passé avéré. Il n’y pas de bon ou de mauvais choix, il y a juste des décisions prises dans un contexte permettant un dénouement heureux. L’ auteur qui se révèle derrière son œuvre à trouvé le contexte théâtral et a pris le la décision d’influer sur cette pensée néfaste de la fatalité génétique. En dehors des statistiques, il y a des gens qui œuvrent au jour le jour pour panser les plaies et enseigner des comportements vitaux à la survie d’une espèce qui a cette opportunité incroyable de conscience. Cette conscience qui peut nous aider à nous éveiller sur le monde et même à dépasser les limites physiques concrètes, et cela rien que par l’esprit. Je pense donc, que pour avoir de l’esprit au théâtre, il faut du cœur et des tripes. Ce spectacle en a et pour sûr défend nos idéaux. C’est pour cette raison que nous nous avons repris la production et la diffusion respectant ainsi nos idéaux communs.» Sifiane El Asad
Ça se passe en 1922, dans un débit de boisson assimilé au « Commercial House ». Deux clients moqueurs, lisent tour à tourdes nouvelles sorties de la publication « Weird Tales », sensées leur faire peur… Il s’agit de nouvelles de Howard – Phillips Lovecraft. Celui-là, prétend avoir vu des choses terrifiantes.
Les trois hommes découvrent ses déclarations et ses souvenirs. Soudain les lumières s’éteignent. Au retour de la lumière, un nouveau client caché par une cape, est assis dans un coin de l’établissement… Il va leur faire passer l’envie de rire.
A des tables en bois, et en costumes d’époque, les acteurs liront et conteront, des nouvelles sorties du recueil « Dagon & other macabre tales » de Howard – Phillips Lovecraft. D’une manière ou d’une autre, toutes les nouvelles du « Dagon » seront abordées.
Si vous voulez passez un moment intime et chaleureux avec des créatures, n’hésitez pas, venez assister à « Dagon & Other Macabre Tales » !
Metteur en scène : né à Bruxelles en 1970, d’un père palestinien et d’une mère belge, Sifiane El Asad a obtenu en 1996, un premier prix en Art de la Parole au Conservatoire Royal de Bruxelles. Depuis le 1er janvier 2008, il dirige le « Fantastique Collectif ». Tout d’abord acteur, il a joué dans « Faust » à Villers-la-Ville mis en scène par D. Scahaise (1993) ; « Carmen » de Biset mis en scène par A.Voisin (1994) ; « Le Voyage de Pinocchio » de Collodi mis en scène par Th. Janssen (1996) ; « L’Écume des Jours » de Boris Vian (1997) ; « Rendez-vous Contes! » mis en scène par Muriel Lejuste au Théatre de la Samaritaine(1998) ; « Traversée nocturne avec William Shakespeare » mis en scène par D. Serron au T.N.B (2000) ; « l’Année du Bac » de J-A. Lacour (2000) ; « Le lieutenant d’Inishmore » mis en scène par Derek Golby au Théâtre de Poche (2003) ; « Tristan und Isolde » de R. Wagner au Théâtre de la Monnaie (2006). Il a travaillé sur la conception de différents événements « Grand public ». Il a organisé des ateliers de jeu face à la caméra (2003). Il a participé à du raccrochage scolaire par le théâtre et a animé pendant cinq ans des camps de vacances pour enfants de la Ville de Bruxelles. Sifiane est un agitateur de conscience. Il n’a eu de cesse de mettre en scène différents spectacles comme « Aspartame » d’Éric Durnez (2009), « Dagon & Other Macabre Tales » de Howard Philipps Lovecraft (2008), « Rec » en danse théâtre, « Here Now » et « Architexture » en danse contemporaine (2007), « Addolorata » de Marco Micone (2001), « The Breakfast Club » de John Hughes (2001), « Croisades » de Michel Azama (2000) ; « Rendez-vous Contes du Troisième Type » (1999), « Roberto Zucco » de Bernard Marie Koltès (1999). En 2008, il crée « Je lis. » adaptation de « l’Analphabète » d’Agota Kristof. En 2012, il monte « Je t’embrasse » adapté des « Lettres Sans Frontières » de Roger Job. Touché par les différents maux de nos sociétés, il aime entrer sans complaisance dans l’intimité sociale des personnages et se trouve très souvent à l’origine de plusieurs initiatives aux accents humanitaires.
passionné par les nouvelles technologies ainsi que les nouveaux médias en ligne. Il a rassemblé sur un portail toutes mes réalisations et mes curiosités www.pastek.be. Son passé est plutôt artistique, il a étudié l’infographie durant mes secondaires pour ensuite se rediriger vers le graphisme publicitaire. Par la suite, il est rapidement retourné à mes amours que sont le web, les applications, et la communication. Il tend à aborder l’énorme secteur du marketing digital, combinant les deux facettes que sont la création ainsi que la monétisation. Comme le reste du Fantastique Collectif, il est très curieux de la culture nippone.
D’ailleurs, il est certain que la curiosité est son plus grand trait de caractère.
« Diplômé de l’ISFSC en Écriture Multimédia. Je suis passionné des supports en ligne. En effet, jongler avec les différents médias et les outils modernes ont toujours été au centre de mes occupations. Du web au print, du marketing à la communication, j’apprends tous les jours. Je suis toujours à la recherche de nouveau projet, de nouveau concept, je dévore les sites internet et les livres pour parfaire jour après jour mes compétences. Je suis ouvert à toutes propositions ! »
Kristien Pottie née le 21 mars 1971. Elle est comédienne d’origine néerlandophone, mais qui travaille depuis 20 ans des deux côtés du pays, mais elle a fait aussi des projets en France en au Canada.
Elle a obtenu un 1er prix Conservatoire Royal de Bruxelles et de Mons en Art Dramatique et déclamation. Elle a suivi une formation de vidéo à l’École de photographie et des techniques visuelles de Laeken. Elle travaille aussi bien dans le théâtre, grand-public comme jeune public, qu’au cinéma, que dans le monde événementiel. Au théâtre : Une vingtaine de pièce de théâtre en français et néerlandais pour jeune et grand publique en tant que comédienne que comme metteuse en scène : Elle a été dirigée par Dominique Serron, Bernard Chemin, Jean-Claude Idée, Christian Dalimier, Jan Verbiest … pour Théâtre de la Guimbarde, Papyrus, Eta-producties, Planète Cultures….
Au Cinéma : Une trentaine de rôles à son actif au cinéma et à la télé. Elle a été dirigée par Jan Bucquoy, Philippe Claudel, Alessandro Bevillacqua, Stéphane Oertli, Boris Kish, Vincent Rouffaer….
Depuis 5 ans elle s’est lancée dans une formation de réalisatrice et a fait plusieurs court-métrages ainsi que plusieurs clips et un documentaire. Elle est actuellement réalisatrice. Notamment de courts-métrages de fiction. Elle vient de sortir un documentaire « CETA, un coup d’état silencieux ? » qui est régulièrement projeté.
Christian-Michel, alias CMJ, est né un 13 juillet 1975. Il se définit lui-même comme un artisan de l’image. Il est illustrateur, graphiste que photographe. Au fil de ses expériences, il a régulièrement la possibilité de travailler sur des projets vidéos. Depuis plus de 10 ans, au sein de l’administration fédérale belge, il participe à de nombreux projets adressés au public où il utilise compétences en tant que concepteur visuel. Il a régulièrement l’opportunité de travailler, en collaboration avec le Centre dramatique de Wallonie pour l’enfance et la jeunesse (CDWEJ), en tant que photographe. Il a pu couvrir notamment plusieurs éditions des « Rencontres Art à l’École ». Grâce à la confiance des responsables du CDWEJ, il a eu l’opportunité d’exposer des photographies avec Anne Valentin. Au sein du Fantastique Collectif, il se sent d’autant plus dans son élément car il eu l’occasion de monter lui-même sur scène en tant qu’acteur lors de Cabarets littéraires mis en scène par Michel Pirot après la fermeture de l’Athénée royal de Rösrath. Cet ancien professeur de français a mis sur pied plus de 35 spectacles entre 1968 et 2015. En 2015, CMJ a eu la première possibilité de travailler avec Sifiane El Asad dans le projet Sous le Vent « Comme chez toi a 20 ans ». Pour le « Fantastique Collectif », il travaille en ce moment sur le spectacle « Tu n’as rien vu à Fukushima ».
Premier Prix d’art dramatique au Conservatoire Royal de Mons.
Il est un des fondateurs du « Fantastique Collectif ». Il est à la genèse de différents projets ayant eu lieu ou encore à créer. Il suit des cours d’escrime avec Jacques Capelle. Il a participé aux ateliers « jeux devant caméra » avec G. Friedman, P-P. Renders et Y. Hanchard. Il a fait des stages ‘Corps et Texte, à armes égales’ avec A. van K. et D. Caffonette. Il travaille sur des stages artistiques pour enfants depuis près de 10 ans. Il a joué dans :
« Le Café des Jules » de J. Nollot mis en scène par Claude Frisoni au T.O.L.,
« Croisades » de M. Azama mis en scène par Sifiane au Collège Saint-Michel
« Baby-Meurtre » de F. Dard mis en scène par Fabienne Zimmer au T.O.L.,
« Israël – Palestine » mis en scène par Barbara Bua (Le manège) à la Maison Folie – Arbalétriers
« Judas » comédie musicale mis en scène par Jessy-K (Studio jam) au Cirque Royal
« Le Minotaure » de Marcel Aymé mis en scène par Eva Paulin au T.O.L.,
« L’Heure du Lynx » de Per Olov Enquist mis en scène par Philippe Noesen au Théâtre des Casemates. Il termine actuellement un master au Centre d’Étude Théâtrale de Louvain-la-Neuve.