The Tragedy Of Antony & Cleopatra Story: William Shakespeare
Director: Alexander Priest

Running Time: About 2 hours and 45 minutes including interval.

Poëtik Babeleir

MC Gare

Mercredis 11 janvier, 15 février, 15 mars, 19 avril et 17 mai

à 20h00

Contact et information : https://www.facebook.com/profile.php?id=100088312545890

poetikbabeleir@gmail.com ou en MP

www.fantasticollectif.net

Poèmes, nouvelles, extraits, slam, pensées, portraits …

La MC Gare se transforme en un lieu d’expression spontanée. Un mercredi soir par mois, prenez un billet pour un périple à travers des contrées littéraires. Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création, vous invite à embarquer pour cinq sessions mensuelles de lectures en tout genre.

Notre personnel de bord vous proposera un cabaret érudit, tout en sirotant thé ou café et grignotant houmous ou spéculoos.

On embarque pour un trajet en trois parties. Départ en gare pour 50 minutes de littératures variées, programme concocté par nos cheminots du verbe, les artistes du Fantastique Collectif. Après une courte pause, nous reprendrons la route pour un cabaret singulier de voyageurs occasionnels. Pour la dernière étape, nous laisserons les usagers créer la surprise grâce à un micro ouvert sur des impromptus originaux.

L’émotionnel est en perpétuel mouvement, il mérite qu’on le laisse dans un flow organique. Le Poetiek Babeleir, se veut un laboratoire d’idées et d’essais.

Le train des mots entre en gare ! Prenez-le.

Dramatik Babeleir

à la MC Gare
2 rue du champs de l’Église 1020 Bruxelles
Mardis 10 janvier, 14 mars et 16 mai à 14h00 à 17h30
Contact et information : Sifiane El Asad / fantasticollectif@gmail.com ou par téléphone +32(0)494331516

1ʳᵉ édition mardi 10 janvier 2023 :
• « Toxoplasma Gondii » d’Aurélia Gantier
• « Relâche » de Sifiane El Asad
2ᵉ édition mardi 14 mars 2023 :
• « Fillette » de Julie Feltz
• « Au Emma’s Spirit » de Sifiane El Asad
3ᵉ édition mardi 16 mai 2023 :
• « Autrefois» d’Alexandra Rice
• « Le Nord Perdu » de Sifiane El Asad
• « Les Trublions du Bois-Moureau » de Philippe Derlet

Lectures de textes de théâtre…
La MC Gare se transforme en un lieu de recherche théâtrale. Un mardi après-midi, un mois sur deux, prenez un billet pour une aventure vers des contrées scéniques inexplorées. Le Fantastique Collectif en partenariat avec la Maison de la Création vous invite à embarquer pour trois sessions bimensuelles de lectures dramatiques.
Notre personnel de bord vous proposera une balade en scène, tout en sirotant des sirops méconnus.
Prenez le train du Dramatik Babeleir ! Nous découvrirons des textes en chantier à différentes étapes de travail. De premières moutures à des versions finales, vous aurez l’occasion de commenter les œuvres. À l’aller, vous assisterez à une lecture réalisée par des professionnels. L’escale donnera l’occasion de partager vos avis sur les textes présentés. Nous reprendrons la route pour un cabaret singulier de voyageurs occasionnels. Pour le retour, nous laisserons les usagers créer la surprise en leur laissant les commandes de certains rôles d’un nouveau texte.
Le train des mots entre en gare ! Prenez-le.

Les cheminots des dialogues prépareront ces rencontres informelles. Les Dramatik Babeleir s’ouvrent à tout individu curieux de théâtre. La lecture publique existe en circuit court et elle est nécessaire. Les lectures publiques sont avant tout dédiées à la découverte et à la promotion du théâtre. Les auteurs acceptent de voir leur texte mis en lecture pour gagner en visibilité : éprouver, faire connaître, attiser cette curiosité du public féru. Elles servent les auteurs à obtenir une première reconnaissance. Pour les lieux de représentations, les lectures servent à rester informé sur ce qui s’écrit ici et maintenant. Les lieux organisateurs de lectures s’engagent, par mission ou conviction, dans la création contemporaine. La lecture publique est vitale pour le métier. La lecture passe pour bouffées d’air frais face au constat du manque d’occasion de finir sur les plateaux. Il faut bien comprendre le processus d’écriture. L’épreuve du plateau est souvent une étape avant le remaniement. Les qualités de l’auteur et du texte prévalent sur la production voire sur la création.

Rien de Sérieux.

Ce monologue est introspectif.

Interprétation & mise en scène: Sifiane El Asad

Il s’agit d’une comédie dramatique.

J’ai décidé de remonter sur scène dans un seul-en-scène hypocondriaque aussi essentiel qu’anecdotique.

Motivations

J’avais envie de voyager dans mes souvenirs liés à mon parcours médical. J’évoque mes pathologies et de mon parcours santé depuis que je suis que j’existe. Aussi anecdotique soit-il, je trouvais intéressant de parler de ces moments de doute voire de terreur quand on passe dans les mains des soignants. Faire un parallèle avec le lever de voile sur la situation du secteur de la Santé.

Dans les chroniques, je relate essentiellement de choses que j’ai vécu depuis une quinzaine d’années. Il y a eu un basculement qui m’a laissé entrevoir où était potentiellement ma fin vie. C’est un parcours dans certaines institutions. Voilà, il fallait que je tombe pour réaliser une de mes fins possibles. Et même si la vie ne se terminera pas de cette façon-là, cette expérience m’a apaisé sur l’infinité d’autre scénario probables. Suis-je réellement prêt, je n’en sais rien, mais j’envisage avec plus de calme ce genre de choses.

Le spectacle est témoignage maladroit des maladies plus ou moins contraignantes. Je tente de mettre des mots sur mes douleurs pour enfin me respecter. Dans ces réflexions, je partage aussi mes colères, mes douleurs, mes incompréhensions, mais toujours sur le ton de l’humour. Nous sommes tous passés par un corps médical. Le premier visage que nous ayons vu est certainement le visage d’une infirmière.

Dois-je attendre une maladie fatale pour prendre conscience de la chance de respirer encore. Devons-nous attendre pour se réjouir de nos expériences de chaque instant ?

J’éprouve cependant un sentiment d’illégitimité. C’est un point crucial dans le rapport que je vais entretenir avec le public. Dans mon for intérieur, je ne peux que ressasser le fait que des gens subissent des pathologies plus sérieuses que la mienne.

Mais après tout, tout est relatif, n’est pas ? Nous souffrons tous de façon identique face à des notions différemment et objectivement plus ou moins essentielles au bon déroulement de la vie.

Tout ça amène une réflexion autour de la notion de courage. Personne n’a le droit de juger de la douleur de l’autre. On constate aujourd’hui qu’il existe des maladies qu’on connaît très peu en définitive. On en a considéré certaines comme faisant partie de l’imaginaire ou de l’inconstance psychologique pendant très longtemps. J’essaie de désamorcer ce sentiment de culpabilité. La culpabilité nous conditionne depuis notre tendre enfance. On jongle avec des notions comme l’humilité, l’égocentrisme, la responsabilité ou la dignité. Nous devons accepter que nous entretenons des rapports singuliers avec ces concepts qui définissent les limites de la « morale ».

Alors pourquoi maintenant ? Le Covid a provoqué différents moments de sidération qu’il est important de souligner. Il y a eu cet éveil, ce lever de voile sur la précarité des artistes et sur la situation des soignants. Nous avons tous tapé sur des casseroles à nos fenêtres. Nous avons tous pensé aux enseignants qui ont dû repenser leurs cours et s’adapter aux normes floues de confinement.

Je m’affirme en patient lambda face aux images de la « santé en lutte ». Ce combat des soignants pour que le secteur médical puisse avoir plus de moyens. Éviter de tomber dans une commercialisation à outrance dans le secteur de la santé. N’oublions pas que la maladie est une valeur sure de l’économie au même titre que la mort ou la naissance.

C’est effrayant d’observer le nombre hallucinant de réponses aux problèmes systémiques du néolibéralisme. L’économie reste la valeur suprême. Elle définit le manque de rentabilité et monétise tout et surtout l’essentiel. Elle s’attaque même à la sécurité sociale, qui a pris tellement de temps et de vies pour être mise en place. Pour ma part, la défense de la sécurité sociale est une valeur démocratique fondamentale qui préserve les droits des uns et des autres face à la vie, la guérison voire la mort. C’est un monde qui s’effondre pour préserver l’intérêt de la spéculation On spécule sur tout, la vie et la mort. Nous devrions tous avoir conscience, mais la société n’aime pas trop qu’on rappelle où sont les vraies limites de cette vie.

Il y a un lien évident entre la culture et la santé.

Comme une passerelle entre les soins physiques et psychologiques. Que l’art peut s’imposer là où le patient doute encore de l’utilité de s’intéresser à sa santé psychologique.

Pourquoi je fais ce spectacle. ? Il est fondamental de faire le lien entre l’humain et ces domaines dits « non essentiels ». On reproche le délabrement économique pour instaurer une révision commerciale. On parle de culture de santé ou d’enseignement. Au milieu de ce désastre politico-économique le bon sens n’a plus sa place.


Mise en scène

Un élément de mobilier médical, une chaise roulante et un rideau d’hôpital laissent l’imaginaire agir : Un personnage en tenue de ville et besace, s’interrogera dans un récit personnel. Une histoire composée d’anecdotes et de pensées coincées entre Asclépios, Hugh Laurie et la cressonnette du resto du centre de revalidation. Son monologue sera rythmé par des bruits de manifestations de Santé en Lutte et des couloirs de la clinique. Les minutes d’attente passent et l’angoisse grandit avec la volubilité du protagoniste. À la fin, un soignant lui annonce qu’il n’y a « Rien de sérieux. »

Sifiane El Asad, né à Bruxelles en 1970, d’un père palestinien et d’une mère belge, Sifiane obtient en 1996, un 1er prix en Art de la Parole au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il jouera dans “Faust” dirigé par D. Scahaise; “Carmen” de Biset dirigé par A. Voisin ; “Le Voyage de Pinocchio” de Collodi dirigé par Th. Janssen ; “L’Écume des Jours” de B. Vian; “Rendez-vous Contes !” dirigé par M. Lejuste; “Traversée nocturne avec William Shakespeare” dirigé par D. Serron au T. N.B ; “l’Année du Bac” de J-A. Lacour ; « Le Lieutenant d’Inishmore » dirigé par D. Golby au Théâtre de Poche ; « Tristan und Isolde » de R. Wagner au Théâtre de la Monnaie. Sifiane commencera par mettre en scène : « Rec » en danse théâtre ; « Here Now » et « Architexture » en danse contemporaine (2007) ; « Addolorata » de M. Micone (2001) ; «  The Breakfast Club » de J. Hughes (2001), « Croisades » de M. Azama (2000) ; « Rendez-vous Contes du Troisième Type » (1999) ; « Roberto Zucco » de B-M. Koltès (1999). Agitateur de conscience, en 2008 il crée le « Fantastique Collectif » avec lequel il monte « Je lis », adaptation de « l’Analphabète » d’A. Kristof (2008) ; « Dagon & Other Macabre Tales » de H-Ph. Lovecraft (2008) ; « Aspartame » d’É. Durnez (2009); « Je t’embrasse » adapté des « Lettres Sans Frontières » de R. Job (2012) ; « Tu n’as rien vu à Fukushima » de D. de Roulet (2017). Touché par les différents maux de nos sociétés, il aime entrer sans complaisance dans l’intimité sociale des personnages.

La Femme de l’Ombre

une variation théâtrale basée sur des textes inédits issus du reportage photo « les Hommes de l’Ombre » de Claire Allard

« « La femme de l’ombre » est née de la proposition d’un metteur en scène de transposer mon livre « Les Hommes de l’ombre » au théâtre. Ce livre raconte et met en lumière les techniciens de spectacle : reportage réalisé entre 1997 et 2017. Il résume l’histoire de ce reportage en présentant tous les métiers techniques qui œuvrent au bon déroulement d’un spectacle.
Cette pièce de théâtre permettrait au public de prendre réellement conscience de la vie d’un artiste (à travers mon expérience) et la collaboration entre artistes et techniciens. (en se servant des photos et des anecdotes récoltées durant ces 20 années). L’idée première serait de montrer une comédienne sur une scène sans décor, seule, dans son lit avec tous ses outils de création autour d’elle et racontant ses 20 ans de recherches. Au delà de ça, notre volonté serait de faire participer entièrement les techniciens à cette mise en scène. Par exemple, la comédienne dans ses réflexions interpellerait l’éclairagiste pour lui poser des questions pratiques. L’idée serait de montrer au public qu’un spectacle, ce n’est pas uniquement une personne mise en lumière sur scène. Spectacle qui aurait une dimension éducative et pédagogique pour le public, celui-ci devant se retourner sur son siège pour voir et entendre les techniciens répondant à la comédienne sur scène, mais sujet traité de manière humoristique, poétique, provoquant la réflexion chez le spectateur sur plusieurs problématiques de notre société : la place et la condition de l’artiste, les réalités de vies des techniciens, leurs conditions d’existence, tout ce à quoi nous sommes confrontés, nous, les travailleurs du secteur culturel et artistique : tout ce travail réalisé dans l’ombre dont le spectateur n’a pas conscience.La crise sanitaire a levé le voile sur nos réalités de vies : statut et protection sociale précaire, lendemain incertain et aussi incompréhension entre artiste et technicien. Une volonté à décrire une fiche technique complète de l’envers du décor auquel le public n’a jamais accès. Au delà de ça, il y aurait également une dimension « homme/femme ». En effet, ma volonté de travailler ce sujet est parti de ma décision en tant qu’artiste femme de ne travailler qu’en milieu masculin toute ma carrière. Poser un regard de femme sur des milieux essentiellement masculin. Notre volonté est aussi de montrer à quel point la parole des femmes est plus difficile à faire entendre dans ce monde d’hommes.

Il nous a semblé comme une évidence d’associer l’ATPS à cet appel à projet.

http://www.atps.be/

Lorsque ce metteur en scène m’a proposé son idée de transcrire mon livre en pièce de théâtre, cela m’a paru comme la continuité de tout le travail que j’ai accompli durant toute ma carrière. Faire comprendre au public ce que sont nos métiers de la création et de la technique.
L’ATPS a tout de suite répondu par l’affirmative à ma proposition de collaborer sur ce projet. D’autant qu’ils ont une section « scénographie ».
Leurs conseils et leur infrastructure administrative nous seront d’une précieuse aide pour avancer de manière correcte sur le projet.
Mes expositions, essentiellement en France, rencontrent un beau succès auprès d’un public non averti sur le sujet. En effet, le public vient souvent me trouver après la visite pour me dire à quel
point il ne se doutait pas qu’il se passait tout ça derrière les rideaux. Quant aux techniciens, je reçois des messages de remerciements pour me dire à quel point ils sont contents, que grâce à mon livre, leurs familles a en in compris ce qu’ils faisaient comme métier. » (dix Claire Allard)

Papiers !

« Papiers ! » (titre provisoire), un projet d’écriture en lien avec le parcours des migrants.

Je tenais à parler de ce parcours bureaucratique horrible et absurde des migrants. La démarche peut paraître utopiste, mais elle peut générer de belles critiques sociétales. Une auto-critique ? Peut-être. Il est temps, non ? J’ai décidé de créer un spectacle à deux personnages afin de préserver une structure scénique légère à destination du tout public et des migrants eux-mêmes. Réunir ces deux publics est une contrainte d’écriture qui m’oblige à considérer le manque de compréhension morale et linguistique. Synopsis: Camille ou « Cam », Garde-frontières et Seydou ou « Sey », sans-papier, se confrontent dans un numéro légèrement clownesque dans des langages différents et sous-titrés à la manière des vieux films muets. Cam empêche Sey de passer un mur frontalier fait d’un empilement de valises. Après quelques péripéties, ils vont devoir apprendre à communiquer. Ils finiront par trouver une parade systémique afin de résoudre cette aventure de façon heureuse. Le public sera lui aussi considéré tel des migrants en attente d’un laissé-passé improbable. Il y a donc un aspect déambulatoire avant et après le spectacle. La pièce alterne des scènes comiques, émouvantes et oniriques. Impliquer le public à la situation de crise des personnages, entraîne une auto-critique jubilatoire.

Ce projet d’écriture fait partie d’un projet bien plus vaste et ambitieux d’une tournée d’abord en Belgique et plus tard en Europe dans différentes associations partenaires. Ce projet, le Parcours « Everanst », préconise une tournée imbriquant, une exposition multimédia scénographiée, un table-ronde et une pièce de théâtre. « Everanst » est issu d’une réflexion de longue halène avec la Coordination des Sans-Papiers et des plate-formes de sans-papiers. D’abord pour une présentation en Belgique afin de convaincre les instances de l’utilité de lancer le débat dans d’autres pays. Je suis heureux que le secteur culturel sensibilise à l’inclusion face à la mise en place d’une Europe Forteresse.

Afin de rendre le projet viable, je dois fournir un texte martyr que je confronterai aux sans-papiers. Il me serait donc très utile de tenir mes engagements en ayant des moyens économiques et une logistique professionnelle. Je tiendrai deux résidences d’écriture dont une qui réunira différents témoignages de l’administration des migrants.

La pièce alterne des scènes hilarantes, émouvantes et oniriques. Il s’agit d’un projet théâtral lié au parcours des migrants, des sans-papiers.

Cam, la douanière empêche Sey le migrant de passer la frontière. C’est son rôle. C’est aussi simple que ça. Seulement, ce qui est simple n’est pas forcément facile. La fin de cette tendre histoire, c’est un laisser-passer vers la liberté.

Tout est imbriqué. Un mur composé d’un amas de valises. Chaque valise, correspond à un univers particulier lié à notre mode vie. La valise peut être vitale (ex. des boîtes de conserve) ou bureaucratique (ex. armoire à dossiers) ou encore culturelle (ex. un tourne-disque). Les valises mises en avant, seront celles qui jalonnent le parcours des migrants. Un étrange pan de mur, un genre de ruine résistant à toutes les libertés. Entre un gros mur de briques et un mémorial aux migrants disparus, il nous rappelle étrangement ces rangements de bagages des victimes de la Shoah. Un sinitre mélange de management bureaucratique et de menace psychologique.

Papers ! (EN)

 
 
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 The play alternates between hilarious, moving and dreamlike scenes. This is a theatrical project linked to the journey of migrants and undocumented migrants.
 Cam, the customs officer prevents Sey the migrant from crossing the border. This is its role. It's that simple. However, what is simple is not necessarily easy. The end of this tender story is a pass to freedom.
 Everything is nested. A wall made up of a pile of suitcases. Each suitcase corresponds to a particular universe linked to our way of life. The suitcase can be vital (eg tin cans) or bureaucratic (eg file cabinet) or even cultural (eg a record player). The suitcases put forward will be those that mark out the migrants' journey. A strange section of wall, a kind of ruin resistant to all freedoms. Between a big brick wall and a memorial to the missing migrants, it strangely reminds us of the luggage storage of the victims of the Shoah. A sinister mixture of bureaucratic management and psychological threat. 

Tango & Pie

Collaboration avec l’asbl culturelle Faucon Rouge ce projet est soutenu par « Un Futur pour la Culture » 2020/2021

Le Centre Culturel « la Maison de la Création Bockstael » nous a accueilli du 7 au 11 décembre 2020, pour une résidence de recherche. Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl

Travail de recherche dramatique collective.

Avec Gaëtan Wenders, Florence Hebbelynck et Sifiane El Asad

assisté par Maeva Lambert et François Kervyn

Extrait:

Ulysse – Bonjour, Barbara !

Barbara – Bonjour, Ulysse !

Ulysse et Barbara s’installe à table, face-à-face. Barbara coté jardin et Ulysse vers le centre. Sur la table, deux mugs et un journal plié. Barbara commence à lire le journal sans date ou référence précises. Certains articles n’existent même pas à la Une. Ulysse prend le mug.

Ulysse – Tu sais, quoi ?

Barbara – Non.

Ulysse – J’ai fait un rêve étrange, cette nuit.

Barbara – Ah, bon ?

Ulysse – Oui. Tu veux que je te le raconte ?

Barbara – (sans quitter le journal des yeux) Avec joie, je t’en prie.

Ulysse – Bien. Alors, je me trouvais avec toi sur un sommet. On dansait dans un décor étoilée.

Barbara – On dansait ?

Ulysse – Oui, une sorte de chorégraphie. Une sorte d’art martial, au ralenti.

Barbara – Du taï-chi Chuan.

Ulysse – Du quoi ?

Barbara – Du taï-chi Chuan, c’est une sorte de danse codée au ralenti. C’est très relaxant. Tu devrais en faire.

Ulysse – Ah, bon ? Tu trouves que je suis stressé ?

Barbara – Je ne me permettrait pas.

Ulysse – Oui, mais tu penses que je devrais éviter de réfléchir.

Barbara – Si tu veux. Moi, réfléchir, ça me donne mal au crâne. Et lendemain, je ne suis plus bonne à rien.

Ulysse – Tu as raison. Tu as toujours raison.

Barbara – Je n’irais pas jusque là, mais oui.

Ulysse – Tu étais dans mon rêve. (temps) Tu me parlais.

Barbara – Peut-être. Sans doute . Je ne sais pas. Je ne me rappelle jamais de mes rêves.

Ulysse – Oui, j’ai remarqué, ça.

Dramaturgie expérimentale:

On explore le spleen de la cinquantaine, de l’embourgeoisement et l’infinité des réalités.
« Nous sommes des miroirs de nous-mêmes ».
Nous entamons le travail d’écriture grâce à des improvisations. Il en ressort des lignes directrices.
À l’instar des avatars des Sims ou de leurs reflets dans leurs miroirs, les personnages soit sclérosés soit désinhibés. Nico lui oublie le 4éme mur pendant et évoque l’impression de surplomb, la théorie des cordes, la plongée dans les abysses. Sommes-nous dans une cohabitation anecdotique ou dans la plus grande des révélations? Ce texte a quelque chose de Pirandello.
Synopsis : Ulysse, Barbara et Nico habitent le même appartement. Quotidiennement, Ulysse et Barbara papotent à la table de la cuisine-salon. C’est là aussi qu’ils répètent une danse de salon. Le soir, dans leurs chambres respectives, ils s’évadent à travers leurs peurs et leurs phantasmes. Il ne croisent jamais Nico qui apparaît quand les deux amis sont couchés. Un jour, une tarte trône au centre de l’espace. A qui appartient-elle ? Est-elle la promesse d’une célébration à venir ? Vont-ils se la partager de façon égalitaire ? Cette tarte va mettre en jeu, jusqu’à l’absurde, toute la symbolique de la fameuse ‘part du gâteau’.

Nos propositions de jeu ne seront pas que dialoguées. A côté de la tarte ‘la Pie’, il y aura ‘le Tango’, la danse des corps… Le tango comme une perpétuelle recherche d’équilibre dans un monde en pleine mutation et explosion des codes et des rapports. Apparaîtra évidemment en filigrane, les contradictions de nos trois personnages. L’un vivant comme si de rien n’était, les deux autres étant contraints d’explorer vaille que vaille leurs mondes intérieurs. Sous des apparences réalistes, notre spectacle se veut un questionnement existentiel tournant résolument le dos à un traitement documentaire.
Nous avions commencé ce travail de recherche dés juin 2020. Nous nous donnions un an pour conclure à une première mouture de texte.
Nous sommes suivis par la Bibliothèque de la Ville de Bruxelles Laeken et « Les Amis de la Terre » asbl (valeurs éthiques) qui s’investiront dans les activités menant à amener des publics divers à s’impliquer dans des actions créatives auprès des artistes. Il y aura un vrai travail de médiation.
Nous utiliserons la technique d’éducation populaire, « Les Porteurs de Paroles » que nous maîtrisons, afin d’intéresser le tout public aux questions qui nous taraudent.

Mukashi Banashi !

Issun Bôshi : l'histoire d'un garçon grand comme un pouce qui décide de partir seul à la capitale pour se mettre au service du plus sage des conseillers de l'Empereur. Yamamba : une histoire tournant autour de la figure de Yamamba, la sorcière de la montagne, qui cherche à piéger pour le manger un jeune garçon.

Découvrir

Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo Fondation – La naissance du peuple luba – Tome 1

Lecture-Spectacle organisée par Alter-Kasaï asbl dans le cadre d’une journée hommage à Aubert Ntite Mukendi. La Salle Inzia nous accueillait avec chaleur et courtoisie.

Metteur en scène : Sifiane El Asad; Photos : Mulume Tshitenge; Chant : Mamu Ngalula; Conférencier : Jean Claude Kangomba; Intervenants : Thierry Michel, Josée Mukendi

Coordination : Ladi Bidinga Mpoyi

Interprétation: Pascale Kinanga, Nancy Maluba Mwanza : Actrices; Mulume Tshitenge : musicien (Balafon), chanteur

Ntite Mukendi Aubert Kizito, un homme aux multiples facettes que nous découvrons une de ses pièces de théâtre, Fondation – La naissance du peuple Luba TOME1 Ina-A-Mbanza Bulanda Bua Mupolo ou La Révolte contre l’Ordre Ancien
Le cycle, prévu à l’origine en trois tomes, présente de manière romancée les origines de l’empire Luba, fondé il y a plus de 500 ans et dont la mémoire encore vivante aujourd’hui s’est transmise par la tradition orale depuis plus de 50 générations. La forme théâtrale adoptée en fait une histoire vivante, illustration d’expériences de vie devant inspirer le présent et contribuer à la régulation de la vie en société. Basée sur les données de la tradition, il nous invite à l’intimité de l’oralité des séances d’initiation.
En retrouvant ses racines et la fierté d’un ancien royaume, il permet à son peuple de découvrir qui il est, d’où il vient, de se situer dans le monde complexe actuel et de construire le sens du futur. En effet, à travers cette histoire, sont offertes les clés de la tradition, en posant des fondements logiques et justifiés, permettant ainsi d’en redessiner les contours, dans notre époque en pleine évolution.

Résumé :

Le premier tome, Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo ou la révolte contre l’ordre ancien, raconte l’arrivée d’Ilunga Mbidi, fondateur de l’empire, son ascension vers la prise du pouvoir et la révolte contre l’ordre ancien.

Fondation la naissance du peuple Luba Tome 1: Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo Ou la révolte contre l’ordre ancien

Le cycle, prévu à l’origine en trois tomes, présente de manière romancée les origines de l’empire Luba, fondé il y a plus de 500 ans et dont la mémoire encore vivante aujourd’hui s’est transmise par la tradition orale depuis plus de 50 générations. La forme théâtrale adoptée en fait une histoire vivante, illustration d’expériences de vie devant inspirer le présent et contribuer à la régulation de la vie en société. Basée sur les données de la tradition, il nous invite à l’intimité de l’oralité des séances d’initiation.
En retrouvant ses racines et la fierté d’un ancien royaume, il permet à son peuple de découvrir qui il est, d’où il vient, de se situer dans le monde complexe actuel et de construire le sens du futur. En effet, à travers cette histoire, sont offertes les clés de la tradition, en posant des fondements logiques et justifiés, permettant ainsi d’en redessiner les contours, dans notre époque en pleine évolution.

Le premier tome, Ina-a-Mbanza Bulanda Bua Mulopo ou la révolte contre l’ordre ancien, raconte l’arrivée d’Ilunga Mbidi, fondateur de l’empire, son ascension vers la prise du pouvoir et la révolte contre l’ordre ancien.


Le second tomeIlunga-Mbidi Kiluwe Nkole wa ku Diiba ou la conquête militaire du pouvoir, explique, à partir de faits historiques, les conditions et les raisons qui ont conduit à la mise en place des nouvelles règles fondatrices de l’empire Luba.


Ntite Mukendi est malheureusement décédé avant d’avoir pu achever le troisième tome, Mulopo Kalaala-Ilunga, Nkuba Luandangana ou l’explosion impériale.

Je t’embrasse

flyer A7 recto 17équipe du spectacle:
avec Rossandra Nicoletti & Frédéric Kusiak
Mise en scène de Sifiane El Asad

Assistanat à la mise en scène: Mihaela Fusaru & Yannic Duterme
Décors sonores: Benjamin Richard-Foy
Régie: Éric Mujana Mbuyamba
Costumes: Lola
Accessoires : Valérie Leclercq
Conseil artistique : Anne-Claire Backes Gicquel
Graphisme: Céline De Vos-Brindeau

en coproduction avec « Cité Culture »,
le centre culturel de la Ville de Bruxelles

www.fantasticollectif.net

tombouctoumini Sorti de « Lettres sans frontières par Roger Job », recueil de lettres adressées par des médecins humanitaires à leurs familles et leurs amis entre 1981 et 1994, âge d’or pour certaines ONG.
Cette adaptation théâtrale raconte le parcours de « Serge», un jeune médecin qui s’engage sur le terrain humanitaire en 1982. Il veut sauver le monde! Son initiation ne se fera pas sans douleur. La solitude de l’éloignement le conduit à désirer plus son travail sur place qu’un retour, de moins en moins probable, auprès de ses proches. Heureusement une ombre veille sur lui…

www.infojetembrasse.wix.com/jetembrasse

Nouveau Lieu !
A l’occasion de ce spectacle, nous occuperons un lieu atypique dans une annexe de la Cité Culture. Nous y poserons une structure temporaire capable d’accueillir plus de 120 spectateurs. Tous les éléments d’une salle de spectacle seront disposés: bar, accueil, salle, toilettes… Nous espérons ainsi convaincre de la nécessité d’affecter ce lieu à la création et à la diffusion. Une raison de plus, de nous y rejoindre.

avec le soutien de : le «SKarab Théâtre» , « Art & Vie », « Novaedes », « Loca-Déco » & «Art.27»

« Panshir, Afghanistan. Été 1981.  Quelques lignes pour te dire…

Que parfois, la solitude et la détresse me nouent le ventre. Que parfois le soir, j’éteins la lampe à pétrole et j’écoute les bombardements Je les sens venir à moi et je voudrais sortir tout de suite et courir vers les montagnes. Mais je n’ose pas réveiller les autres, j’ai peur du ridicule. L’angoisse me prend à la gorge et je m’assieds sur mon matelas, l’oreille tendue, entendant venir l’un après l’autre les bruits sourds des canons si proches. Je pense qu’on est fou de venir au milieu de tout cela.Qu’on peut mourir tout à coup, sans avoir le temps de rien… »

Sorti de Lettres sans frontières par Roger Job, recueil de correspondances de l’étranger, par des médecins sans frontières entre la fin des années 80 et le milieu des années 90. àl'ombreminiCe projet là, est une concrétisation de l’envie d’un des membres du Fantastique Collectif, de mettre sur scène des textes pour lesquels il avait une certaine affection. Ayant lu une partie des lettres, le projet a été porté à l’attention de M.S.F. et de l’auteur. Apparemment rien ne les retenait que nous en fassions un spectacle complet.

La motivation du groupe de monter cette œuvre, est le caractère valorisant d’une action didactique historique, qui rappelle les valeurs de générosité et de volonté d’êtres humains face au verrouillage bureaucratique mondial. Affirmer des choix aussi sacrificiels soient-ils, donne un reflet d’espoir dans une société d’obligation.

Il fut un temps vraiment pas si éloigné où des gens allaient en sauver des inconnus par la simple conviction que c’était louable. C’est cela que nous trouvons fantastique et c’est cela nous voulons montrer. Les vrais héros sont en nous.

Adaptation théâtrale des « Lettres sans Frontières » recueillies par le photo-journaliste Roger Job

Pour des informations complètes veuillez visitez le

Site internet « Je t’embrasse »

Adaptation théâtrale d’un recueil des lettres adressées par des médecins humanitaires à leurs familles, leurs amis entre 1981 et 1994, âge d’or pour certaines ONG.

Un véritable revival, au rythme des meilleurs titres musicaux belges et anglo-saxons.

Nous allons suivre année après année le parcours de « Serge », un jeune médecin qui s’engage sur le terrain humanitaire en 1982. Il veut sauver le monde ! Son initiation ne se fera pas sans douleur. La solitude de l’éloignement le conduit à désirer plus son travail sur place qu’un retour, de moins en moins probable, auprès de ses proches. Heureusement une ombre veille sur lui…

Questionnements

guatemalacityminiGénéralement, ces gens qui soulagent les plaies et les âmes de populations souffrant de conflits ou étant victimes de catastrophes, ne prennent conscience du poids de leur engagement qu’une fois sur le terrain.

Nous voulons montrer des failles humaines au travers d’un outil humanitaire qui se mue malgré lui en système où le « lucratif » prend parfois le dessus. Alors le doute s’installe dans le chef des acteurs de terrain et dans la société.

Les motivations s’en trouvent donc chamboulées. Il nous faut nous remettre en question. Que savons-nous des missions d’une ONG ? Quel est le quotidien d’un individu qui s’engage et que le système engage ? S’engager tient-il de la compétence universelle ?

C’est un droit mais pas un devoir. Le libre marché est-il en concurrence avec le libre arbitre ?

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Pourquoi ma sœur ne va pas bien

 

Texte et mise en scène: Rodrigue Yao Norman

Assistant à la mise en scène: Yvain Juillard

Interprétation: William Kappoy

Eclairages: Thomas Kazakos

Production: Compagnie BIOV’ART

Partenaire: Fantastique Collectif

Contact: rodrigony@yahoo.fr Tel: (32) 485 699 660

Dossier Complet

 

 

 

La Pièce

Akouélé et Akouété sont des faux jumeaux. Peu de temps après leur naissance, Akouété, le garçon, décède mais, là-bas, dans ce petit village d’Afrique, les grandes personnes racontent qu’il est allé dans la forêt chercher du bois et donc on l’attend. Akouélé, sa soeur, surtout l’attend, depuis des années maintenant, et voilà pourquoi elle ne va pas bien. D’autres disent qu’elle est folle… Sous la forme d’une âme qui erre, Akouété, le frère revient livrer à qui peut entendre la voix des fantômes les origines du mal de sa sœur.

Qu’en est-il des vérités que l’on doit aux enfants ? Jusqu’où peut nous mener notre volonté de protéger les enfants parfois malgré eux ? Ni morbide, ni moralisatrice, la pièce aborde humour et tendresse les thématiques du secret, du besoin de vérité des enfants et de la perte d’un être cher.

 

L’Équipe

norman_rodrigueRodrigue Norman, auteur et metteur en scène

Metteur en scène et dramaturge né en 1980, Rodrigue Norman est originaire du Togo où il s’est très tôt fait connaître par ses pièces créées au sein de sa compagnie « les 3C » et diffusées à travers l’Afrique, la France, l’Angleterre et la république tchèque.

Dramaturge, il a été lauréat de plusieurs bourses (Beaumarchais en 2005, Wallonie Bruxelles Théâtre en 2006, et SACD France en 2010) et publié Trans’aheliennes(Lansman, 2004), Tobbie, frères et sœurs ont la douleur (Lansman, 2005) Chronique des annéesdu partir (Découvertes du Burkina, 2008).

Metteur en scène, il a créé plusieurs de ses pièces et celles d’autres auteurs. La plus marquante reste Ndo Kela ou l’initiation avortée de Koulsy Lamko co-produite par la Comédie Française et présentée en 2005 au Théâtre du Vieux-Colombier à Paris.

En 2006, après un séjour de cinq années en Belgique et à la suite d’une réflexion née de sa pratique théâtrale en Afrique et son passage à l’INSAS (section mise en scène), il part créer au Togo son école de théâtre (Ecole du Studio Théâtre d’art de Lomé) où plusieurs professionnels du théâtre du monde entier et amateurs de théâtre togolais se sont croisés et échangés leurs pratiques et expériences durant trois années.

 
William Kappoy, l’interprètevenavi en photos 039

Après une formation à l’école d’acteur de Parallax où il a abordé des auteurs comme Shakespeare,Tennessee Williams, Eugene O’Neill, Arthur Miller, Woody Allen, William Kappoy a surtout travaillé comme acteur au Cinéma. C’est en juillet 2011 que remonte sa rencontre avec Rodrigue Norman au travers d’un atelier que ce dernier a dirigé au Théâtre de Poche à Bruxelles. 

Spectacle accessible dès 8 ans